Discussion : Proxénétisme a Thionville

[Fraizard]

"Sale type, sale type"... tu vas un peu vite là. Faut pas croire tout ce qu'on écrit dans la presse.
Je parie que ce type est aussi réglo qu'un mec tenant un bar, sauf qu'il ne déclarait probablement pas ses revenus aux impôts évidemment. Pour le journaliste qui a écrit l'article, il est coupable avant même d'avoir été jugé. Mais ce n'est pas comme ça que ça marche.

[snikerss]

Je me demande en lisant de tels faits divers si la source "des renseignements anonymes" de la police ne serait pas parfois nous youppinautes, qui contribuons ainsi involontairement aux arrestations de ces sales types.
Faudrait que l'on pense à demandé une prime à l'état à la fin de l'année

[bipbip54]

Moi qui comptais faire une visite a Thionville


Extrait du Républicain Lorrain :


Publiée le 18/04/2013
faits divers - quatre prostituées recensées Proxénétisme à domicile : un Thionvillois interpellé
Un quinquagénaire, soupçonné de proxénétisme, a été interpellé, lundi après-midi, à Thionville. Quatre filles travaillaient pour lui à son domicile.


Elles sont quatre. Quatre jeunes femmes âgées d’une trentaine d’années à s’être livrées à la prostitution. Deux d’entre elles, originaires d’Uckange et Fameck, n’avaient que peu de distance à parcourir pour offrir leurs services tarifés, puisque c’est à Thionville qu’elles officiaient. Précisément au domicile de leur proxénète présumé.

Les activités de cet « employeur » peu scrupuleux se sont arrêtées net lundi après-midi. Les gendarmes de la brigade d’Uckange se sont chargés d’y mettre radicalement fin en interpellant l’individu chez lui, à Thionville.

À l’issue de sa garde à vue, l’homme devait, hier en fin de journée, être déféré devant le parquet de Thionville puis présenté à un juge.
Réelles victimes

Une belle affaire que les gendarmes de la brigade d’Uckange doivent, à l’origine, à des renseignements anonymes. La mise en place de surveillances leur a ensuite permis d’établir que le quinquagénaire sévissait dans le « métier » depuis la fin de l’année 2012. Les gendarmes ont également compris qu’internet lui servait d’outil de travail pour rabattre la clientèle, reçue ensuite à son domicile et mise en relation avec les filles.

Des jeunes femmes qui apparaissent dans ce dossier comme de réelles victimes. Ont-elles collaboré sous la menace ? Elles seules détailleront aux enquêteurs puis au magistrat les détails de leur participation. Mais le besoin d’argent pourrait être encore la principale motivation des quatre filles. Dans tous les cas, seul leur souteneur sera poursuivi. Comme le résume ce gendarme : « Faire travailler, c’est profiter et travailler, c’est être utilisée ». Le fait de se prostituer n’est théoriquement pas poursuivi en France. Dans certains cas, en revanche, les clients de la prostitution pourront être inquiétés.

Le proxénétisme étant illégal sur le territoire depuis 1949, le quinquagénaire interpellé lundi encourt jusqu’à sept années de prison et une amende de 150 000 €.