J'ai fait un bref tour des coins à petites chinoises en ce lundi 11 mai 2009 en soirée.
Après un passage au spot désormais bien connu de la porte dorée où les 6 ou 7 filles présentes ne travaillent qu'en voiture au parking au tarif déraisonnable de 50 euro , je passe par la place de la Nation.
Mais à 2100 hrs, il fait encore trop jour, heure d'été oblige, pour nos petites roumaines (ou supposées telles) qui semblent, comme le Compte Dracula leur compatriote vampire, préférer la nuit sombre. Effectivement l'arrêt de bus près du RER n'abrite que de braves gens attendant le moyen transport qui les ramènera chez eux ... si la RATP n'est pas encore une fois en grève.
Arrivé à Belleville je tourne près de 10 mn pour me ranger finalement assez loin du coeur des débats. A pied je redescends l'esplanade entièrement déserte. Près du distributeur de billets je croise 4 ou 5 marcheuses connues de tous les punter fréquentant ces lieux : style paysannes quarantenaires évadées des rizières mandchoues, visages ridés, trapues, sans fesses et sans poitrine. Bref pas ma tasse de thé, même vert.
Un peu dépité je passe pisser au Jean Bart dont l'urinoir est de plus en plus difficile d'accès à ces heures à moins d'y venir en bottes, de préférence jetables.
Bref tout cela ne fait pas mes affaires car j'étais venu dans l'espoir de conclure. Je déambule en tout sens jusqu'à repérer enfin un «indice» mais cet indice est déjà en conversation. Je prends mon tél mobile et le colle à mon oreille, dis n'importe quoi et m'approche innocemment du couple, faisant mine de ne pas m'intéresser à eux. En passant j'ai le temps de recueillir des info «maison par là» et d'un geste elle montre la rue Sambre et Meuse. La petite doit avoir moins de 30 ans et arbore sous un gilet rose et blouson noir une poitrine bien sympathique ma foi. Pensant que l'affaire va se faire je m'éloigne d'eux puis me retourne discrètement. Non ça a foiré me dis je car la fille est seule et le gars s'éloigne. C'est mon tour.
Bah non, c'est pas mon tour car le type se ravise, revient et fait signe à la fille que c'est bon. Je les suis du regard puis je les suis carrément pour voir où ils vont. Filature trop discrète de ma part car je les perds de vue !
Un petit bistrot tout près de là pourrait me servir de poste d'observation car la demoiselle ne manquera pas de revenir. «Un déca et un verre d'eau s'il vous plait»
Moins de 20 mn plus tard une silhouette remonte la rue. Je me lève et pars à sa rencontre. «Merde» me dis je «ce n'est pas elle». Et pourtant je la reconnais : c'est HU-É.
Ni une ni deux j'attaque.
«Bonsoir, toi travaille?» Elle est un peu surprise car elle est tout de même assez éloignée de son lieu de tapinage. Elle voit donc en moi un punter rusé et avisé.
«oui travail» «toi maison?»
«moi maison» «combien?»
«60» «Oh non c'est trop cher» et je montre une grosse mine déçue.
«50 ?» «moi j'ai seulement 40, tant pis, au revoir»
Là elle dit précipitamment «40, oui OK»
Et une fois de plus la négo s'est passée sans difficulté. Il est vrai que nous ne sommes qu'à 50 m de chez elle et elle a sans doute estimé que le temps gagné compensait le rabais accordé.
Je retrouve le petit studio décrit dans mon EV précédente mais plus en foutoir cette fois avec des assiettes sales traînant sur la table. Je lui demande son âge et constate qu'elle a toujours 35 ans mais qu'elle travaille toujours depuis 3 mois ! En fait elle ne se souvient pas de moi. Ces blancs, ils se ressemblent tous !
Une fois nus nous nous allongeons sur le même lit que l'autre fois pour une fell couverte agréable car elle a l'air d'avoir tout son temps. Cette fois encore c'est moi qui mets fin à ce premier acte et elle saisit son gel pour m'en enduire. J'arrête son geste et prend le flacon de gel, en mets sur mes doigts et elle a la surprise de me voir enduire sa chaire rose. Elle se marre car cette scène devait être nouvelle pour elle. Cette fille est sympa, elle n'a pas changé depuis la dernière fois.
S'en suivront un missionnaire les yeux dans les yeux puis une levrette durant laquelle elle ne s'est nullement offusquée de sentir subitement mon pouce s'égarer dans un passage aussi secret qu'étroit.
Je n'ai pas pensé à lui demander si elle accepterait ce genre d'intromission. Ce sera pour la prochaine fois. Le mieux sera d'ailleurs de tenter le coup et de voir si ça marche !!!
Une fois dehors je remonte vers l'esplanade et c'est alors que sur l'autre trottoir je vois ... la petite chinoise que j'ai guetté en vain tout à l'heure depuis mon poste d'observation. Je traverse la rue pour la voir de plus près. Finalement elle n'est pas mal mais pas aussi bien que je ne l'avais cru. J'ai bien fait de «bloquer» Hué dès que je l'ai vu passer devant moi.
Elle me dit qu'elle veut 60 mais de toute façon je n'ai pas envie de négocier car j'ai quitté Hué depuis trop peu de temps et ma forme ne serait pas au rendez vous.
Je rentre chez moi. Il y aura d'autres occasions.